épisode 35 : l'adieu à l'Afrique


En tant que membre de l'équipe de management HSE (Hygiène-Santé / Sécurité-Environnement), je suis amené à effectuer des contrôles sur les sites du Rio del Rey.
SIx heures du matin, j'embarque avec la relève des exploitants pour la plate-forme d'Ekoundou. Le bulletin de météo marine fait état d'une mer agitée à très agitée. Je me cale dans la cabine du surfer et en route pour une balade houleuse de deux heures. A travers le hublot, je distingue la ligne de crête des vagues qui vont se briser sur la coque dans les trois secondes qui suivent. Nous fendons une mer grisâtre et capricieuse.

Les inspections HSE

L'accès à la plateforme se fait par la proue du bateau qui se positionne en bas des piliers, devant l'échelle verticale qui permet d'atteindre le premier niveau de la plateforme. J'utilise la houle montante pour m'agripper, avec mon sac, au barreau puis me hisse sur le plancher inférieur.

Les gars viennent de terminer leur service et m'attendent dans la salle de détente, petit déjeuner en mains. Le sujet que je vais traiter est primordial : repérage des anomalies des équipe-ments collectifs de sécurité, préven-tion et traitement. Les structures sur lesquelles ils évoluent sont soumises à des corrosions importantes au milieu d'un environnement marin très salin. Les installations métalliques sont exposées à la dégradation climatique et à l'usure temporelle.
Ma mission intervient après qu'une série d'accidents sont survenus sur des sites ayant provoqué cinq décès et des blessés graves. Le président De Margerie a immédiatement décidé de faire effectuer des inspections de sécurité dans les zones d'implantation à risques. Mon introduction est invariable : nous sommes chacun responsable de notre sécurité et de celle des collègues et personnels qui travaillent sur nos installations, et la vigilance est la meilleure garantie contre la survenance d'un accident et ses conséquences.  

Je reprends le surfer pour rejoindre la zone d'ancrage d'un navire à positionnement dynamique. Afin d'assurer sa stabilité dans les conditions de courants maritimes, de direction et de force du vent, le bateau utilise des capteurs qui corrigent l'indicateur de roulis-tangage. Ces mesures servent à calculer les forces des propulseurs qui maintiennent le navire sur le plan horizontal.

Cette fois, c'est avec la nacelle que nous serons hissés à bord. Le surfer est maintenu en attente, petite embarcation en ballotage aux abords de la ligne de flottaison de l'énorme navire. La nacelle est descendue par le grutier depuis le pont supérieur et est réceptionnée par les mariniers : désarrimage, ouverture des cordages et charge-ment des caisses et bagages à l'intérieur du boudin. Puis les cordages sont retendus afin de nous agripper à l'extérieur en passant les bras dans les ouvertures. Le treuil décolle l'engin d'un mouvement brusque en profitant de la houle montante. Plaqués dos à l'océan, nous nous balançons avec une amplitude oscillante qui finit par se stabiliser à l'approche de la coque. Soulèvement grâce au deuxième treuil et dépôt en approche saccadée sur le pont.
J'ai affaire à un équipage constitué de Philippins, Mauritaniens, Ivoiriens, Maliens pour lesquels les notions de sécurité ne pèsent pas lourd au regard du temps et des méthodes de travail qui leur sont exigés. De cela, je m'entretiens avec le capitaine écossais et ses seconds pour qu'ils respectent l'aspect contractuel qui lie leur société maritime à notre Groupe. A ce titre, je me fais remettre le journal de bord pour vérification.

Le comité Sécurité-santé

Le ministère du Travail a décidé d'institu-tionnaliser les pratiques de prévention et de contrôle pour renforcer les dispositions existantes en matière de conditions de santé et de sécurité des personnels au travail. C'est donc en concertation avec les délégués du personnel que nous établissons les règles d'or des actions et des comportements placées sous la responsabilité de l'employeur. Sont parties prenantes des discussions le délégué régional de la Caisse nationale de Prévoyance sociale et des hauts cadres de l'inspection du Travail. Malgré l'avance que TEPC détient en termes de maintenance des installations et de protection des travailleurs, l'Administration demande encore plus de ressources et de bien-être pour nos employés dans leurs espaces de travail et de loisirs.
Cependant, les résultats décevants de la sismique 3D sur les puits d'exploration de Bomana, Njonji et Bojongo dévalorisent les espoirs de nos géologues et ingénieurs réservoir. Quant aux barils technolo-giques, la recherche consomme des investissements lourds.

Le séminaire des nouveaux arrivants

De manière à ce que les familles qui sont affectées à l'étranger puissent comprendre la façon de vivre des autochtones, leurs coutumes et leur état d'esprit, certaines filiales consacrent chaque année une journée complète aux nouveaux arrivants.

Sont conviés des employés nationaux et leurs conjoints qui apportent leurs témoignages et leur ressenti, tempérant ainsi les exposés théoriques par les comportements réels.
Le consultant qui intervient généralement - je l'ai déjà pratiqué en Angola et au Gabon - fonde son programme sur les clivages liés à la perception du temps et aux effets du changement : d'un côté, le temps linéaire de la civilisation occidentale avec l'exactitude, la ponctualité, la séquentialité et la projection vers l'avenir ; de l'autre, le temps cyclique avec la précarité, l'incertitude, la fatalité, et l'absence de repère chronologique. "Nous avons l'heure, ils ont le temps".
L'accent est mis sur la différence entre la logique conservatrice, c'est-à-dire on ne veut surtout rien changer, et la logique conservatoire qui voit le changement sous condition du respect des pratiques des anciens qui, eux, 
ont survécu jusqu'ici. Ce qui est une forme de sagesse.

Avec le médecin (à ma gauche, photo ci-contre), est abordée la médecine traditionnelle dont la préservation des secrets et l'utilisation de dialectes différents sont un frein à son intégration pourtant complémentaire dans la médecine moderne. Avec mes deux "communicantes", nous rédigeons les échanges en direct. Un certain nombre de nouvelles familles ne connaît pas l'Afrique et les autres n'en ont une approche que par des voyages d'agrément durant lesquels les principales localisations étaient l'hôtel de la plage et les marchés arrangés. Il s'agit de modeler l'interculturalité par la connaissance au quotidien. On me demande l'installation de lave-vaisselle, je réponds qu'en employant une ménagère, nous faisons vivre une famille de à huit à dix membres. Savoir acheter aux mamas qui vendent leur production au bord des rues permet d'éviter les chicaillas et les vociférations qui ligueront tous les chalands contre "la blanche". Partout où nous allons, nous sommes tolérés et, en conséquence, nous devons respecter les personnes et les traditions

Rite funéraire et veillée

Un de nos plus anciens employé camerounais vient de décéder. La cérémonie funéraire a lieu dans son village de Bafang, en pays bamiléké. Je vais lui rendre l'hommage officiel au nom de la direction générale et en mon nom propre.
Le village se trouve à environ deux cents kilomètres au nord de Douala. Cependant, le parcours, qui comprend route et piste, a une durée de quatre heures. Et l'accès se termine à pied. 

Je quitte Douala muni du plan de circulation jusqu'à Nkongsamba. Ensuite, cela dépendra des conditions climatiques. C'est la saison des pluies et beaucoup de routes sont submergées. Il s'agit d'être extrêmement vigilant sur les axes routiers fréquentés par les poids lourds chargés jusqu'à la gueule et lancés à pleine vitesse quelles que soient les conditions et l'intensité du trafic.
Les accidents sont nombreux et souvent mortels. Les dépas-sements par la droite et l'usage des talus pour avancer coûte que coûte sont courants (photos journaux). Le temps que les secours arrivent, ces accidents bloquent les axes et génèrent des files d'attente non exemptes de risques de carambolages.
A Nkongsamba, j'ai la vision du mont Manengouba qui domine cette région caféière. Le tracé devient de plus en plus crevassé, un minibus est embourbé, l'eau au ras des passage de roue. Les passagers sont répartis sur le talus surélevé, pantalons retroussés et chaussures à la main, en palabres animées.

Devant moi, piétons et véhicules se croisent, progressant péniblement sur la piste boueuse. Je circule lentement en essayant de ne pas faire gicler la terre glaise. La végétation explose de fekengs, kolatiers, avocatiers, palmistes. Je ne suis pas loin du dernier embranchement où je laisserai mon 4x4 sur le terre-plein pour entreprendre la montée vers la case du défunt. Deux gamins, qui se sont précipités pour accompa-gner ma manœuvre de stationnement, quémandent quelques Francs cfa pour veiller sur ma voiture. Je sais bien qu'ils ne vont pas rester là en faction. En revanche, je leur colle dans les bras les deux caisses de bière apportées en gage d'invité. Je suis le seul Blanc parmi l'assistance. La main ferme d'une mama vêtue du pagne cérémoniel  me mène devant le défunt. inclinaison devant l'ancien qui devient ancêtre, condoléances aux trois épouses.

Une fois l'ensemble des hommages rendus, des pas cadencés frappent la terre tandis que monte la mélopée des femmes. C'est
le signal du tso, la danse de l'éléphant. L'initié porte le masque mbapteng par lequel il entre en en relation avec l'animal-symbole.
Il va prendre possession de la force vitale du défunt afin qu'il ne vienne pas troubler les vivants par son errance. Sa mort est considérée comme "bonne" car survenue parmi les siens, sur la terre de ses aïeux et après une vie longue et prolifique. Il convient de maintenir le lien par l'esprit et l'honorabilité par l'accomplisse-ment des rites du passage. 

La convention Groupe à Paris

Cette convention des Directeurs des ressources humaines du Groupe revêt un objectif bien défini. La fusion a été digérée (dix ans que Total et Elf ont fusionné) et il s'agit de constater l'assimilation définitive des équipes, la normalisation et l'harmonisation des règles et des procédures internes, les relations établies au niveau des directions opérationnelles.
Cela s'inscrit dans notre rôle d'intégration des populations quelles qu'elles soient, à la fois en termes de transversalité entre les métiers et de force de conviction envers les filiales dans le cadre des mouvements de nationaux à potentiel.

La directrice des Ressources humaines (au centre de la photo) me confirme ma prochaine affectation à l'usine de Lacq. Suite à notre retrait définitif du site programmé le 31 décembre 2013, il s'agit d'accompagner une mutation industri-elle inédite de par son modèle économique et humain dans le cadre de la cession de l'usine de Lacq et des concessions pétrolières et gazières en métropole. Le Groupe, les syndicats, les élus locaux et la presse ont les yeux rivés sur cette opération unique de désengagement industriel dans le Béarn, socle historique de l'aventure pétrolière du Groupe. La mutation de destination des réserves de gaz du mode "commercialisation auprès des particuliers", qui verra le gisement épuisé en 2013, en mode "fourniture de gaz aux industriels de la plateforme Induslacq" va prolonger la durée de vie du gisement jusqu'en 2030. Les sites du Bassin parisien sont également concernés. "Tu vas devoir convaincre et accompagner dans leur recherche de repositionnement au sein du Groupe, d'une part les employés qui ne partent pas à la retraite d'ici 2013, d'autre part ceux qui n'entrent pas dans les conditions des futurs plans de départ ". Sachant que pour ces quelques deux cents restants qui ont fait toute leur carrière sur les unités, le terme mobilité est non seulement un gros mot mais une provocation. "Tu participeras bien sûr aux négociations relatives aux différents protocoles de départ à la retraite : postés, carrières longues, nouvelles dispositions légales".


Cette convention est l'occasion pour moi
de retrouver deux collègues avec lesquelles j'ai travaillé antérieurement. La juriste (à gauche) lors de l'épisode du Plan de perfor-mance qui avait mené en 1998 aux grèves dures à Pau, Lacq et Paris, ainsi qu'aux menaces et violences physiques envers notre équipe ; la responsable de personnel (à droite) qui s'est occupée, entre autres, du département Gestion de l'international alors que j'étais en poste à l'étranger.

L'adieu à l'Afrique

Arrivé au mois d'août 2006, mon séjour au Cameroun se termine au mois de juillet 2010. Cette date clôt un séjour de quinze ans en Afrique noire. S'y ajoutent les années de prime jeunesse passées au Sahara avec mes parents (voir J'habite à Ouargla, Territoire des Oasis - épisode 3 et Le séjour de De Gaulle et la visite du site pétrolier d'Assi-Messaoud - épisode 5).


Les femmes de ma direction font un au-revoir personnalisé à mon épouse. C'est Jeannette (3e en partant de la gauche) qui est la porte-parole du groupe : "Nous toutes ici avons apprécié ton intérêt pour notre pays et l'attention que tu portes aux personnes quelles qu'elles soient. Tu as traité les gens avec douceur et bienveillance et nous savons que, avec ton mari, tu as secouru une famille en particulier en permettant la survie d'une nouveau-né. Eh oui, même si Philippe n'en a jamais dit un mot, tout se sait ici à Douala. Les deux, vous avez toujours 
guidé nos pas et tu as été pour nous une maman attentionnée et de conseil".


La soirée officielle a lieu à l'hôtel Atlantis, dans le quartier Bonapriso. Même si je fais partie de la promotion des "partants", je me dois d'être présent bien avant le début de la soirée pour accueillir le directeur général et l'ensemble des invités.

Trois séquences ont été programmées par mes deux filles de la Communication : séquence vidéo personnalisée dans laquelle chaque partant ou partante évoque quelques aspects et particula-rités de son séjour ; séquence repas avec buffets de spécialités et mets locaux ; séquence danse animée par un groupe de jazz.


Revêtu de son boubou traditionnel, le DG  termine son allocation de bienvenue en me conviant sur scène en premier. 

"J'appelle quelqu'un qui a su fédérer les communautés dans la vie quotidienne et apporter l'apaisement dans les relations de travail. Ses talents d'organisation et de conviction ont permis des négociations positives et des échanges culturels intenses".

Surprise car, en tant qu'organisateur, j'avais positionné en priorité les deux autres directeurs partants. Ce geste ravit mon épouse et me prend émotion-nellement de court.





La vidéo est projetée. La première image figure la porte de Tanit, à Ouargla, entrée symbolique des Portes du Sud. J'ai voulu ainsi remonter à l'origine de mon nomadisme dont la précocité étonne l'assistance (je n'en avais jusque-là parlé à quiconque dans la filiale).





Après avoir confié à la caméra que "la mise en commun des cultures et des expériences, l'écoute active et attentive des autres sont les piliers de la solidarité et de la considération mutuelle. Tout au long de nos expatriations, mon épouse et moi-même avons vécu des moments intenses, des situa-tions difficiles et des événements peu banals, fait des rencontres enrichissantes et partagé des traditions, agi et participé à la vie locale", la vidéo se clôt avec l'échange des drapeaux camerounais et basque avec ma collègue et remplaçante Jeannette. Je lui remets l'ikurrina qui a trôné sur mes bureaux successifs et que mon père m'avait confié au moment de mon affectation en Angola.

Le maître de cérémonie me mène au centre de la salle après avoir ceint mon cou de l'écharpe en pagne traditionnel. Ma secrétaire et une jeune hôtesse me remettent des présents pour notre maison en France. Le "Global Show Business" y va de ses cuivres et percussions dans l'accompagnement de la chanteuse qui rythme mon avancée... Gros succès.


La soirée dansante est lancée par le DG :


Une semaine après, une certaine effervescence court dans les couloir de nos bureaux. Cette agitation va au-delà de notre café-partage mensuel auquel mes équipes sont conviées.


Lorsque je pénètre dans le dernier bureau, le plus grand de l'étage, je suis accueilli par des applaudis-sements et des vivats enthousiastes. Parmi les présents, j'ai la surprise de voir des employés en congé qui sont revenus spécialement ce vendredi matin.

Le discours qui s'ensuit me fait prendre conscience de l'influence que j'ai pu exercer pendant ces quatre années : "Tu nous as poussés à nous transcender, à ne jamais nous décourager même lorsque nous étions critiqués par le personnel ou nous sentions désavoués par certains membres de la direction. Une autre chose que nous avons retenue, c'est que nous ne sommes pas là pour être aimés mais pour être respectés, et tu nous as rendu cette fierté".

Le temps de les remercier et les rangs s'ouvrent pour laisser entrer un personnage revêtu du masque mbapteng. Il l'enlève - c'est Louis - et me le tend : "Nous connaissons votre intérêt, à Jolayne et à toi, pour les traditions africaines. J'ai entendu que tu t'interrogeais sur l'origine du nom Bamiléké, je t'en donne une version : c'est lors d'une expédition allemande dans la région de Dschang que le guide a désigné la population locale sous le nom de Mba bi léké, ce qui signifie Peuple de la vallée.
Il me confie que ce masque a servi pour des cérémonies et que seul un initié peut le revêtir. Je me contente de l'observer en passant juste ma main dans la cagoule.

Les perles sont cousues en motifs géométriques et symétriques sur les deux pans tissés dans des fibres végétales telles que le raphia, les écorces, les feuilles d'hibiscus. Si, avant le XVIe siècle, les perles de verre coloré venaient essentiellement du royaume du Bénin, l'installation des Portugais a ouvert le commerce à l'occident. Désormais, l'importation de ces perles se fit par les côtes du Biafra. 


Les yeux, le nez et la bouche sont stylisés et teintés en rouge de manière à bien ressortir. 
La décoration polychromique révèle la richesse des membres de la société initiatique.
Depuis notre retour en France, ce masque garde la majesté et le mystère des traditions bamiléké.


Mon chauffeur m'attend à la maison. Il m'apprend qu'il a été embauché par la société de téléphonie qui a son siège dans notre immeuble à Akwa. Je le félicite car il le doit à son seul mérite : "Tu as montré que tu savais t'occuper de la voiture avec conscience, pas comme les autres qui dorment dedans en attendant de conduire leur patron. Ils t'ont observé et voilà le résultat. Bravo Paul-Valentin !".


De derrière sa haute stature, il dévoile la statue sur pied d'un chasseur et me dit : "Il veillera sur votre maison et sur madame".

Je me rappelle la lettre qu'il m'avait remise un mois auparavant, en se dandinant d'une jambe sur l'autre, et dans laquelle il avait écrit : "A ce jour, vous êtes sur le point de quitter le Cameroun. Mon épouse et moi ici dans cette lettre venons vous exprimer notre reconnais-sance pour l'aide et le réconfort moral dont vous avez fait preuve à notre égard. Moi votre chauffeur je me sentirai orphelin car je ne suis pas sûr de trouver mieux que vous car vous étiez attentif à mon égard sur tous les plans. Vous êtes riche en enseignement et il faudrait que je sois imbécile pour ne pas comprendre ce que vous êtes. Sachez que j'ai retenu beaucoup de vous monsieur et que je suis vraiment respecté dans ma famille. Pour tout ce qu'on a reçu de vous et de votre épouse nous sommes comblés de joie, espérant que le Très Haut vous accorde longue vie et santé".

Fort moment d'émotion qu'il clôt en passant le portail, tout sourire avec un large signe de la main.




Adieu Afrique : il n'y a pas de consolation véritable à un départ,
seulement l'intime souvenir des gens et des lieux.

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à suivre épisode 36 : de sable et de pierres



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